Déclaration de Caritas Zambie sur la propagande bon marché

(English version)
Lusaka, 22 juin 2011
Caritas Zambie est attristée par les mensonges répétés, créés par quelques individus, et qui sont colportés dans les médias appartenant à l’Etat, par rapport à une relation imaginaire entre nous et le Front Patriotique. Alors que les colporteurs de cette relation imaginaire connaissent la position de la Caritas Zambie, ils ont choisi d’ignorer cette vérité et plutôt aller de l’avant avec leurs propres imaginations qui sont fondées sur des mensonges. Aussi malheureux que cela puisse être, nous, en tant qu’organisation, ne pouvons les empêcher de faire avancer leur agenda.
Caritas Zambie a pris note de ces fausses allégations ainsi que des mensonges qui sont rapportées dans les médias publics, mais nous refusons de nous engager dans une confrontation avec ces personnes dont la seule motivation est de nous éloigner de notre travail. Comme nous l’avons dit auparavant, nous réaffirmons notre position à l’effet que nous sommes non partisans et que nous n’avons jamais souscrit à aucun parti politique et n’avons pas l’intention de le faire maintenant. En tant qu’organisation, nous prenons au sérieux le principe de non-partisannerie comme une de nos valeurs fondamentales et c’est pourquoi nous conseillons toujours à nos membres qui ont un intérêt politique de démissionner de leur fonction dans l’organisation.
Caritas Zambie tient également à faire appel à la Commission Electorale de Zambie (CEZ) afin qu’elle ne s’incline pas devant la pression venant de ces personnes qui s’efforcent à ternir l’image de la Caritas Zambie en l’associant à la politique partisane. Nous avons jusqu’ici très bien collaboré avec la CEZ et nous continuerons à le faire afin de soutenir leur effort dans le processus électoral.
Nous avons également noté avec inquiétude que les médias d’Etat sont autorisés à être utilisé par des cadres partisans au détriment de la création d’une plateforme pour un dialogue constructif et la mise en place d’un agenda pour tous les politiciens. Il n’est pas nécessaire de rappeler aux médias appartenant à l’Etat qu’ils sont financés par les contribuables et doivent par conséquent rendre des comptes aux citoyens zambiens. Par conséquent, ils ne peuvent s’en tirer avec le genre de journalisme qu’ils pratiquent où ils oublient même les pratiques de base du journalisme comme obtenir l’opinion de la partie adverse afin d’aboutir à une histoire équilibrée. La situation à laquelle nous assistons maintenant est épouvantable et si rien n’est fait ceci entraînera la perte de confiance du public dans les médias.
Nous exhortons donc les médias, notamment les médias publics, à se réévaluer et à commencer à revoir leur agenda pour le discours politique et à promouvoir un débat sain entre les intervenants au lieu de diffuser des discours et des articles de haine qui visent seulement à détruire les organisations, les partis politiques et l’Eglise.
Milimo Mwiba (Mme)
Directrice (p.i.)
Caritas Zambie

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